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Le village de Tomégbé

Vous trouverez dans cette partie quelques informations concernant le village de Tomegbé. Vous verrez que ce village dispose d’un grand nombre de ressources du fait de sa situation géographique, de son sol fertile, de sa rivière pérenne et de ses habitants. Le village essaye aussi de développer l’accueil touristique et il dispose d’un certains nombres d’atouts mais il n’existe que très peu d’infrastructures actuellement.

Néanmoins, ce village manque de moyens pour exploiter et faire fructifier ses ressources.

Cadre géographique et physique

Tomégbé, chef de canton, est situé à 12 km de la ville de BADOU, Chef lieu de la Préfecture de Wawa dans la Région des Plateaux au Togo. Distante de 280 km de Lomé la capitale du Togo.

Tomégbé est situé dans la vallée des monts akposso ,qui regorgent de nombreuse cours d’eau dont les plus proches sont rivières Domi, Bena, Elébé. Elles traversent le village pour rejoindre d’autres cours d’eau.

Les températures sont relativement élevées sans être excessive. Les maxima sont entre 26 et 28 °C et les minima tournent autour de 24 °C.

Le climat est de type sub-équatorial caractérisé par deux saisons sèches [1] (une grande et une petite) et deux saisons pluvieuses [2] (grande et petite). Les précipitations annuelles varient entre 1400 et 1600 mm.

La végétation environnante est celle des grandes forêts des montagnes qui est détruit progressivement par les activités humaines (champs, construction de ferme, maison,…).Elle est composée d’essences diverses et variées dont l’exploitation permet d’alimenter la consommation en bois d’œuvre et en ligneux énergétiques (bois de chauffe, charbon,…)

Les sols sont de types rocheux avec des pentes qui peuvent s’adapter la culture en terrasse.

Cadre humain, social, culturel et religieux

Le Canton de TOMEGBE est traversé par une rivière. Bâti dans la vallée d’une chaîne montagneuse du Mont Akposso. Il est composé de plusieurs villages [3] et fermes [4] dont les plus importantes sont : TOMEGBE, AKLOA, WOBE, KATCHIABO, OBEYA, ADOMI-ABAA, ZOGBE, ATIKPA et d’autres enclavés et bâtis sur les plateaux de la chaîne montagneuse. Ces derniers ne possèdent pas d’accès pour les véhicules. On peut y arriver qu’à pied par des sentiers traversant des roches et des pentes parfois abruptes.

La population est estimée à 15.000 habitants [5], neuf quartiers dont 56% de femmes. Les moins de 31 ans sont estimés à 57%. Elle est constituée à 80% d’agriculteurs. La population est en majorité de l’ethnie Akposso du litimé et comprend les différents autres ethnies du pays ( Akposso des plateaux, Ewé, Kabyé, Akébou, Cotocoli et Moba).La langue locale parlée est l’akposso du litimé et généralement tout le monde parlé l’Ewé.

La structure sociale du village s’appuie sur la chefferie traditionnelle entourée d’une organisation formée d’un conseil de vieux et de notable ; des chefs de quartiers ;des chefs de lignage ;des femmes et des jeunes. La fête du 15 août célébrée tous les ans constitue une occasion de retrouvailles pour l’ensemble des natifs du village.

La population pendant les fêtes et funérailles dépassent largement 15.000 habitants. L’ouverture de TOMEGBE aux autres ethnies et religions a permis un brassage interculturel et religieux qui se traduit par la présence de plusieurs religions (catholique, protestant, islam, pentecôtistes, assemblée de Dieu, croix blanche,…), avec une forte présence catholique, près de 80% sont croyants. Une communauté de religieuses catholique et religieux s’est installée dans le village aux environs de 1959. Plusieurs associations et groupements communautaires se sont constitués dans le village avec une forte participation de femmes. Ils sont appuyés quelques fois dans leurs actions par les ONG et quelques fois par les services techniques en place. Dans la recherche d’une meilleure structuration et actions pouvant contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales, il est mis en place une structure fédérative du type Comité Villageois de Développement (CVD) avec une représentation de l’ensemble des quartiers.

La dynamique associative préexistante au CVD est marquée par la présence des groupes folkloriques, religieux d’intérêt économique et de quartier qui maintiennent en permanence un esprit de solidarité qui contribue à la cohésion sociale.

Les infrastructures existantes sont : dix écoles primaires, deux collèges d’enseignement général, un lycée moderne, un poste de police, dix cabines téléphoniques, un bâtiment qui abrite le grand marché qui s’anime tous les samedi, un petit marché au centre ville qui s’anime tous les jours, deux structures de conseils et d’appui aux agriculteurs (ACDR et ICAT), un centre de promotion social, un dispensaire des religieux de l’église catholique, non opérationnel, et une case de santé d’initiative locale.

Le village est aujourd’hui privé d’électricité depuis environ 7 ans après avoir bénéficié pendant une trentaine d’année d’un générateur dédié au village qui fonctionnait. Le jour où celui-ci est tombé en panne, il n’y avait pas le financement pour le remplacer.

La terre très fertile est favorable à toutes les cultures. Ce qui attire beaucoup de cultivateurs à venir s’installer. On y trouve des vergers, des plantations de cacao et de café, des tubercules et des céréales.

[1] Grande saison sèche de novembre à février, petite saison sèche d’août à septembre

[2] Grande saison pluvieuse de mars à juillet ; petite saison pluvieuse de septembre à octobre

[3] Dix villages

[4] Cinq fermes

[5] Selon le dernier recensement : année 2000


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